ÉOVATIONS AUX. VAIUATIONS

ÉOVATIONS AUX. VAIUATIONS. Ij 

Prenons Y, =j)-, (j?) pour piemlt-re valeur approchée de 1 iiilé- 
grale cherchée. j)uls posons 

et, d'une façon générale, 

Nous allons dabord montrer que toutes ces valeurs approchées 
restent comprises entre j^, (x) — a et j>^, (x) -\- a dans tout linler- 
vaile (^0, jc, ), pourvu que la valeur absolue de À soit assez petite. 
Nous avons en ellet 

\n(x)-J'i{T)= f \f[t, Y„^i(l),l]-/[t,yi(n, o]{c/t: 

si Y„_, (^x) est compris entre Vi [x) — a el y, (x) -+- a, nous avons 
encore, d'après la relation (i6), 

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|Y„(a-)-j,(a:)| <f )U\\„.i(t)-yi{t)\-^K\l\\ di. Considérons une suite de fondions A„(.i) définies par la relation de récurrence avec la condilion A|(.r)=:o. Il est clair (pie toutes les fonc- tions 1, (.r), . . ., \„[x), . . . sont positives entre x^ et x, , et qu'on a \Y„(x) — yi{x)\ <^ ^ji{^)- ^)i' les fonctions ^/,{x) sont les valeurs approchées successives île l'intégrale de l'équation linéaire «'= Il » — Kj >. :, qui est nulle pour .r = x,), c est-à-ilire de la fon<lion iilAl *.H..-..„l_,'. la première vaitnir approein-e é-ianl luilji", loules les sui\aiites sont Il> CIlAPITilK XXIII. — INTliGIlALLS INFIMMliNT VOISINES- inlVrieures à linléj^rale elle-même (n" 457) et par suite on a, quel que soit /?, Si [AJesl tel {|ue le second nieiul)re de celte inégalité soil inférieur à a, on voit de proche en proclie que toutes les \aleurs ap])rocliées successives \2(-^)5 • • •? Y„(x), . . . restent comprises entre^i {x) — a el y i {x) -\- a , dans tout l'intervalle (^Tq, Xi). Le raisonnement s'achève comme dans le cas général (n"389); lorsque w cVoîl indé- lininieul, Y„(.r) a ])()nr liniile une intégrale \ (:r, A) qui prend la valeur j'u pour x = ^o? qi^'i est continue dans l'inler\alle (j'y, x^ ), et reste conq)rise entre yi — a et y, + a dans cet intervalle. La courbe intégrale reste donc comprise dans la bande R lorsque x varie de Xq à ^,. Les méthodes des n'" io9-4()0 prouvent de plus que \ (x, À), considérée comme fonction des deux variables x et À est continue, ainsi que ses dérivées partielles Y^. et Yx, lorsque x reste dans l'intervalle (xq, ^i), et que [À| reste inférieur à un nombre <x convenablement choisi. Le raisonnement est évidemment général, et la pro{)osition s'étend à un svstème formé d'un nombre (pielconcpie d'équations différentielles, dont les seconds membres dépendent d'un iiondjre quelconque de paramètres. Lorsque les équations (i 4) admettent pour X, =: o, . . . , )v^= o un système particulier d'intégrales yi = y'l(x), continues dans r intervalle (xq, ^i ), si les seconds membres /*, , f>^ ,.,, f,i sont continus et admettent des dérivées partielles continues pa/- /apport aux variables y i^ àa, dans le domaine I) défini par les conditions Xoix-^xi, v^(a:-) — rt^j/<j°(r)-+-a, |X/,|<6, a et b étant deux nombres positifs^ les intégrales de ce système qui, pour X = Xt)^ prennent les mêmes i^aleurs que sont des /onctions continues ainsi que leurs dérivées partielles du premier ordre par rapport à x et aux paramètres À^, dans I. — ÉQLATIONS ALX VARIATIONS. «7 un domaine D' ch'Jini par A'.ç condilions X^'^X^Xl, ;À/^| < a, k = t , 7., . . . , p. 'X étant un nombre pofiilif convenablement déterminé. Dans le cas imrliculier où les seconds nieniljres f^ sont des fonctions analytiques des inconnues r/ et des parainrtres Aa, les intégrales du svsti-me sont représentées, dans la méthode de M. Picard, par des sommes de séries uniformément convergentes dont tous les termes sont des fonctions analvtiques (') des para- mètres ).;t. Ces intégrales sont donc aussi des fonctions analvtiques de ces paramètres, et nous sommes ainsi conduits à un théorème de M. [^)incaré, qui sera déiurdiirc- directement un peu plus loin. On peut encore i;énéraliser le théorème précédent en supposant que les valeurs initiales de yi , y -2., . . . ^ y„ pour j: = x^ sont autant de variables indépendantes. Si nous représentons la \aleur ini- tiale de yi (^x) par r"('j7o) -f- i^/' •' suffira de [)0ser yi{x)= S,— Y/fx; pour être ramené à un système de même forme que le système {i4)î mais renfermant n paramètres de plus Tj,, [io^ ...» ,J/i. Les inté- grales de ce nouveau système qui pour j" = Xo prennent les valeurs initiales jK^"(.ro) sont des fondions continues et admettent des dérivées partielles continues par rapport aux nouveaux paramètres ^j), ^joj • . .1 ,J«) pourvu rpie les \aleurs absolues de ces paramètres restent suffisamment [)etitcs. Enfin on peut aussi supposer que la valeur initiale de x est elle- même variable en admettant la continuité de /^j.. Par exemple, si dans l'équation (i5^ nous posons lérpiation devient a: = X -T- 3t, j' = Y — £, et linté^rale de celte équation cpn pour \ = Xq iircnd \\\ \;d( ur )'„ est une fonction continue de a, 'tt. A lor-qncx \aiie de ./„ à Ui, en (') Il suffit en cllet <!<■ <iuflqiirs modifications dans les raisonncrnenis pour voir que les conclusions subsistent lorsque les paramètres ont des valeurs complexes, pourvu que les modules soient assez pelils. G., III. a 10 CHAPITKE XXIII. — I.NTKCiU VM:S INFIMMKN'T VOISINES. supposant loujours vérifiées les conditions <"noncées plus haut, pourvu (pie |x|, ||3[, |a| soient assez petits. Ou en conclut <{ue, dans le même domaine, l'intégrale de l'équation (i5) qui j)rend la valeur yo-\-^j pour x = Xa-T-y. est une fonction continue, admettant des dérivées partielles continues par rapport aux va- riables a, |î, À. Exemples. — ^o\l y^i x) une intégrale particulière d'une équation du premier ordre ^' =/(j", j'), continue de x^ à Xi, et prenant la valeur >'o pour X = Xa. I^'intégrale de la même équation qui prend la valeur Vo ■+■ À peur x = x^ est une fonction ¥{x, K) des deux, variables x et )., continue et admettant des dérivées partielles continues lorsque x varie de x,, à Xi et A de — /i à -T-//, le nombre positif h étant cboisi assez petit. Soit AB le segment de la droite x = Xo, compris entre les deux points A. et B d'ordonnées^,) — /' etjKn-t-/'- De chaque point du segment AB part un segment de courbe intégrale allant de ce point d'abscisse ^o à un point d'abscisse Xf, et l'ensemble de ces segments remplit la bande comprise entre les deux droites x = Xq, x = Xi, et les deux segments issus des points A et B. Soient, en effet, X', À" deux valeurs de X comprises entre — // et -j- /* ; les deux courbes intégrales G>/, G/', qui correspondent à ces valeurs de X ne peuvent avoir de point commun entre les deux droites x =^ Xo, x = Xi, car il passerait par ce point commun deux courbes intégrales. Si l'on coupe ces courbes par la parallèle r = a à Oy (xq < a < .r, ), la fonction F(a, X) ne peut aller qu'en croissant avec X; si l'on avait à la fois X'>X", F(a, X').;F(a, X"), il est clair que les deux courbes C>/, G>." se couperaient entre les deux droites 37 = a:,), a" = a. La fonction F(a, X) passe donc une fois et une seule fois par toute valeur comprise entre F(a, — /*) et F( a, />) lorsque X croît de —h à —A. Gonsidérons encore un système de deux équations du premier ordre dont les seconds membres ne renferment pas de paramètre variable, et soient ^i(a;), Zi(x) un système |)arliculier d'intégrales, continues dans l'intervalle {xq, Xi) et prenant les valeurs >'o et ^o pour x = x^. Les inté- grales qui, pour x = x,^ prennent les valeurs initiales ^o-f-X, ^o -•- i^^ sont des fonctions continues, ainsi que leurs dérivées, dans tout l'inter- valle (xo, Xi) |)ourvu que |X| et ||i.| soient inférieurs à un nombre positif convenable. Dans le plan x = Xq, considérons une petite courbe fermée y entourant le point M,, de coordonnées (xo, ^o, -^o)- De chaque point de la région 7, limitée par v, part un segment de courbe intégrale aboutissant à un point du plan x = Xy. L'ensemble de ces segments remplit une région de l'espace, litnitée par la surface formée par les segments issus dos diffé- rents points de •;•